Biographie

Yannick GRANNEC

© Jérôme Schlomoff - 2013

Oeuvre(s)

" La déesse des petites victoires "

roman

Anne Carrière

Designer industrielle de formation, graphiste de métier et passionnée de mathématiques, elle vit à Saint-Paul-de-Vence.

« Université de Princeton, 1980. Anna Roth, jeune documentaliste sans ambition, se voit confier la tâche de récupérer les archives de Kurt Gödel, le plus fascinant et hermétique mathématicien du XXème siècle. Sa mission consiste à apprivoiser la veuve du grand homme, une mégère notoire qui semble exercer une vengeance tardive contre l’establishment en refusant de céder les documents d’une incommensurable valeur scientifique. Dès la première rencontre, Adèle voit clair dans le jeu d’Anna. Contre toute attente, elle ne la rejette pas mais impose ses règles. La vieille femme sait qu’elle va bientôt mourir, et il lui reste une histoire à raconter, une histoire que personne n’a jamais voulu entendre. De la Vienne flamboyante des années 1930 au Princeton de l’après-guerre ; de l’Anschluss au maccarthysme ; de la fin de l’idéal positiviste à l’avènement de l’arme nucléaire, Anna découvre l’épopée d’un génie qui ne savait pas vivre et d’une femme qui ne savait qu’aimer. Albert Einstein aimait à dire : Je ne vais à mon bureau que pour avoir le privilège de rentrer à pied avec Kurt Gödel. Cet homme, peu connu des profanes, a eu une vie de légende : à la fois dieu vivant de l’Olympe que représentait Princeton après la guerre et mortel affligé par les pires désordres de la folie. Yannick Grannec a réussi, dans ce premier roman, le tour de force de tisser une grande fresque sur le XXème siècle, une ode au génie humain et un roman profond sur la fonction de l’amour et la finalité de l’existence. » (présentation de l’éditeur)

« Un bon roman, c'est un peu une équation dont on suit la résolution, avec plus ou moins de bonheur. Si ce parallèle peut sembler quelque peu éculé, il est impossible de ne pas y songer, à la lecture, très addictive, du premier roman roublard mais réussi de Yannick Grannec, La déesse des petites victoires. » (Baptiste Liger, Lire, 5 octobre 2012)