Biographie

Philippe BESSON

Oeuvre(s)

" En l'absence des hommes "

Roman

EditionsJulliard

Philippe Besson est né en 1968 à Barbézieux. Il est secrétaire général de l’IFOP. Il a fait paraître trois romans entre 2001 et 2002.Son premier roman En l’absence des hommes a été salué par toute la critique et a obtenu le Prix Emmanuel Roblès en 2001.
Premier roman pudique et sensuel, En l’absence des hommes propose une correspondance entre Vincent, le narrateur, Arthur, un jeune soldat qui tente d’échapper pour quelques jours à l’horreur des tranchées et Marcel, un vieil écrivain. Poésie pure, la double correspondance qui s’installe est d’une beauté fulgurante.
Véritable sonate à deux voix, à la gloire de l’amour sous toutes ses formes : lettres d’amour déchirantes entre Vincent et Arthur qui devine que la guerre va le broyer, lettres troublantes tissées d’amitié amoureuse et de passion platonique entre Vincent et Marcel (Proust, bien sûr, même s’il n’est jamais nommé), En l’absence des hommes mêle la fascination des mots au thème éternel de l’amour et de la mort. c Son frère exploite une nouvelle fois le thème de la perte et de la mort, la relation exclusive entre deux personnages : « le plus important se joue toujours entre deux personnes, une à une, et j’ai du mal à faire rentrer d’autres gens dans ce cadre. Dans Son frère c’est pire que tout car les autres disparaissent au fur et à mesure pour laisser Thomas et Lucas seuls. » (Zone littéraire – Entretien avec Philippe Besson)
« Thomas apprend qu’il est gravement malade et va bientôt mourir. La nouvelle touche en plein coeur ce jeune homme si vivant, si amoureux. Comment supporter une telle épreuve ? Lucas, son frère, va l’accompagner pendant ces quelques mois. Ils iront se réfugier dans la maison d’enfance de l’île de Ré.
Non pas pour attendre la mort mais pour vivre intensément chacune des heures qui leur est donnée. » (4° de couverture)
Son frère a été adapté au cinéma par Patrice Chéreau et a reçu l’Ours d’argent du Festival du Film de Berlin. « Au commencement, il y a cette peinture d’Edward Hopper qu’on peut voir à Chicago. J’ai dû l’apercevoir à plusieurs reprises avant de m’en procurer une reproduction.(…) Un soir, sans intention particulière, j’ai observé la femme en robe rouge de la peinture, assise au comptoir d’un café nommé Phillies, entourée de trois hommes. Je me suis souvenu de la passion de Hopper pour les paysages de la Nouvelle-Angleterre. Alors, ça s’est imposé à moi, sans que j’ai rien cherché. J’ai eu l’envie impérieuse de raconter l’histoire de la femme à la robe rouge, et des trois hommes autour
d’elle, et d’un café à Cape Cod. » Et cela donne un merveilleux roman où les êtres de fiction prennent chair tout à coup devant nos yeux ; l’hyperréalisme pictural se muant en hyperréalisme psychologique : le lecteur partage alors la longue introspection de Louise suivant les développements de sa pensée et de ses sentiments. L’Arrière-saison est un livre subtil sur le nondit, l’histoire d’une rencontre qui renvoie à son propre passé, celle de Louise et de Stephen, l’homme qui l’a quittée il y a cinq ans.
« Un tableau d’Edward Hopper et la musique de Besson : des mots comme du velours pour panser les plaies encore fragiles, des mots comme des regards lointains, perdus, colorés du prisme des souvenirs et ce, sous le regard vigilant et bienveillant de Ben, le serveur, dont le lecteur se sent peu à peu si proche et complice. Un roman tout en pudeur, en retenue, où la maîtrise du style sert au mieux la force d’évocation. » (Arthur – Bibliothèque idéale)
Philippe Besson est né en 1968 à Barbézieux. Il est secrétaire général de l’IFOP. Il a fait paraître trois romans entre 2001 et 2002.Son premier roman En l’absence des hommes a été salué par toute la critique et a obtenu le Prix Emmanuel Roblès en 2001.
Premier roman pudique et sensuel, En l’absence des hommes propose une correspondance entre Vincent, le narrateur, Arthur, un jeune soldat qui tente d’échapper pour quelques jours à l’horreur des tranchées et Marcel, un vieil écrivain. Poésie pure, la double correspondance qui s’installe est d’une beauté fulgurante.
Véritable sonate à deux voix, à la gloire de l’amour sous toutes ses formes : lettres d’amour déchirantes entre Vincent et Arthur qui devine que la guerre va le broyer, lettres troublantes tissées d’amitié amoureuse et de passion platonique entre Vincent et Marcel (Proust, bien sûr, même s’il n’est jamais nommé), En l’absence des hommes mêle la fascination des mots au thème éternel de l’amour et de la mort. c Son frère exploite une nouvelle fois le thème de la perte et de la mort, la relation exclusive entre deux personnages : « le plus important se joue toujours entre deux personnes, une à une, et j’ai du mal à faire rentrer d’autres gens dans ce cadre. Dans Son frère c’est pire que tout car les autres disparaissent au fur et à mesure pour laisser Thomas et Lucas seuls. » (Zone littéraire – Entretien avec Philippe Besson) « Thomas apprend qu’il est gravement malade et va bientôt mourir. La nouvelle touche en plein coeur ce jeune homme si vivant, si amoureux. Comment supporter une telle épreuve ? Lucas, son frère, va l’accompagner pendant ces quelques mois. Ils iront se réfugier dans la maison d’enfance de l’île de Ré.
Non pas pour attendre la mort mais pour vivre intensément chacune des heures qui leur est donnée. » (4° de couverture)
Son frère a été adapté au cinéma par Patrice Chéreau et a reçu l’Ours d’argent du Festival du Film de Berlin. c « Au commencement, il y a cette peinture d’Edward Hopper qu’on peut voir à Chicago.
J’ai dû l’apercevoir à plusieurs reprises avant de m’en procurer une reproduction.(…) Un soir, sans intention particulière, j’ai observé la femme en robe rouge de la peinture, assise au comptoir d’un café nommé Phillies, entourée de trois hommes. Je me suis souvenu de la passion de Hopper pour les paysages de la Nouvelle-Angleterre. Alors, ça s’est imposé à moi, sans que j’ai rien cherché. J’ai eu l’envie impérieuse de raconter l’histoire de la femme à la robe rouge, et des trois hommes autour d’elle, et d’un café à Cape Cod. » Et cela donne un merveilleux roman où les êtres de fiction prennent chair tout à coup devant nos yeux ; l’hyperréalisme pictural se muant en hyperréalisme psychologique : le lecteur partage alors la longue introspection de Louise suivant les développements de sa pensée et de ses sentiments. L’Arrière-saison est un livre subtil sur le nondit, l’histoire d’une rencontre qui renvoie à son propre passé, celle de Louise et de Stephen, l’homme qui l’a quittée il y a cinq ans.
« Un tableau d’Edward Hopper et la musique de Besson : des mots comme du velours pour panser les plaies encore fragiles, des mots comme des regards lointains, perdus, colorés du prisme des souvenirs et ce, sous le regard vigilant et bienveillant de Ben, le serveur, dont le lecteur se sent peu à peu si proche et complice. Un roman tout en pudeur, en retenue, où la maîtrise du style sert au mieux la force d’évocation. » (Arthur – Bibliothèque idéale)