Biographie

Luc LERUTH

Oeuvre(s)

" La 4ème note "

Roman

Editions Gallimard

Né en 1959 en Belgique, Luc Leruth est mathématicien de formation. Après avoir vécu en Inde et aux Philippines, il réside actuellement aux Etats-Unis. La 4e note est son premier roman. « Je m’appelle Moreschi, le Professeur Alessandro Moreschi, jusqu’il y a peu soprano soliste et, officiellement, chef des choeurs de la chapelle Sixtine. Je suis aussi un castrat, le dernier survivant, ou presque, de cette grande famille de chanteurs, maintenant oubliée, mais qui aura connu plus de deux siècles de gloire sur la scène, et presque quatre à la grandeur de Dieu. »
La 4e note se présente comme les Mémoires du Professeur Moreschi. L’action se passe au Vatican.
Aucune parole n’est anodine. Pas un mot plus haut que l’autre. Les confessions se doivent d’être murmurées. Celles d’ Alessandro Moreschi sont bouleversantes. Il conte le long et difficile apprentissage du chant, les jalousies et les rivalités entre artistes, les relations complexes et fortes qu’entretenaient les castrats avec les femmes et les hommes de la société. « De Palestrina à Wagner, d’Ezéchiel à Casanova, et de Rome à Boston, Vienne et Lyon, le Professeur Moreschi (1856-1922) nous emmène dans un périple culturel, religieux et musical, sur fond de Première Guerre mondiale et de révolution dans les choeurs de la chapelle Sixtine.
Il nous fait participer à ses débats, dont certains restent étonnamment actuels, sur la place de la femme dans l’Eglise, l’homosexualité et la Bible, et même la meilleure manière de chanter Monteverdi. Il nous présente de flamboyantes divas, des vedettes excentriques et de prolifiques compositeurs.
Mais surtout, il nous introduit dans le vrai monde du baroque, à la fois proche et lointain, et dont il nous apprend les secrets. » Avec La 4e note, Luc Leruth propose un roman merveilleusement documenté, à la fois pédagogique (on y apprend l’histoire du chant à travers les siècles, le rôle du Concile de Trente sur l’évolution de la musique…) et sociologique (il raconte le changement des mentalités que Moreschi, devenu objet de dérision, dut subir à la fin du XIXe siècle) et signe une fort distrayante épopée des castrats.
(Cette notice s’inspire de la quatrième de couverture du roman et d’un article paru dans le magazine d’idlivre.com)