Biographie

Elsa FLAGEUL

Oeuvre(s)

" J'étais la fille de François Mitterrand "

Roman

Editions Julliard

Elsa Flageul a vingt-neuf ans. Passionnée de littérature, elle a fait des études de cinéma, écrit un mémoire sur Jacques Demy et pris des cours de théâtre au conservatoire. Son secret espoir de se voir un jour publiée est aujourd’hui exaucé.

Louise a dix ans lorsqu’elle assiste avec sa mère à la cérémonie de transfert des cendres de Jean Monnet au Panthéon. C est là qu’elle aperçoit pour la première fois en chair et en os le président de la République, dont la silhouette sombre, coiffée d un feutre noir devenu légendaire, la bouleverse instantanément. Un sentiment irrévocable de familiarité s’impose à elle. Elle le sait, elle le sent : François Mitterrand ne peut être que son propre père. Louise s’empresse alors de révéler son secret à sa meilleure amie. Mais en réalité, Louise, dite Loulou, ne voit son véritable père que par intermittence depuis que ce dernier a quitté le foyer familial pour une autre femme. Maladroit, distant, empêtré dans sa culpabilité, il peine à exprimer à sa fille l’amour qu’il lui porte. Bien malgré elle, la petite Loulou va le pousser à briser la glace.

Un premier roman parfaitement maîtrisé et très attachant d’une jeune auteur pleine de promesses. Grâce à la fraîcheur d’une langue qui semble avoir fait peau neuve rien que pour elle, Elsa Flageul parvient avec grand talent à s’immiscer dans les pensées d’une enfant à l’imagination débordante. Son écriture est d’un naturel aussi désarmant que séduisant. Sa maturité nous surprend tout autant. Et son optimisme nous réjouit, puisque dans ce très émouvant récit la tendresse l’emporte sur l’amertume. (Présentation de l’éditeur)

« La tête enfoncée dans l'anorak, l'anorak enfoncé dans le cartable, le cartable sur lequel s'appuie la tête elle compte bien disparaître de cette manière-là. Elle voudrait dire quelque chose mais elle sait que c'est trop tard. Il est déçu. Peut-être à jamais.

Peut-on décevoir quelqu'un à jamais ? Que votre erreur soit si grave, si impardonnable que rien ni personne ne puisse jamais racheter votre faute ? Que vous soyez paria, définitivement ? »

« Grâce à la fantaisie de l'enfance, la maladresse des relations familiales prend ici l'allure d'un conte tendre et attachant. » (Camille Tenneson, Le Nouvel Observateur, 12 février 2009)