Biographie

Frédéric CIRIEZ

Oeuvre(s)

" Des néons sous la mer "

Roman

Editions Verticales

Né en Bretagne en 1971, Frédéric Ciriez a suivi des études de Lettres et de linguistique. Le « Z » à la fin de son patronyme lui ayant donné confiance en sa plume depuis sa plus tendre majorité, il écrit masqué sous son vrai nom. Après plusieurs collaborations littéraires en France et en Europe, Des néons sous la mer est son premier roman.

« Ce livre baroque et désopilant est d’une rare maturité. Son lyrisme iodé et sa joie de vivre contagieuse tranchent avec l’esprit de sérieux des essayistes et le nombrilisme hystérique de certaines auto-fictions contemporaines. Des néons sous la mer étonne par la subtilité de sa structure, la variété de ses styles et l’inventivité de ses ressources imaginaires. C’est un grand roman marin du monde entier qui ouvre les horizons des lecteurs. Au plaisir d’une langue tonique (comme on le dit du temps breton) qui conjugue culture et goût de la subversion facétieuse, poétique marine et souffle romanesque généreux. » (Présentation de l’éditeur)

« Je suis salarié. Je m'occupe du vestiaire. J'ai obtenu ce poste il y a deux ans par une agence d'intérim. Après une longue période de petits jobs sous-payés, j'avais envie de changer de vie. Un travail au bord de la mer, loin des entrepôts de Saint-Ouen. On m'a rapidement contacté et tout s'est fait très vite. Un train pour Paimpol (billet offert). Un taxi (course offerte). Un entretien d'embauche axé sur ma personnalité. Je crois que je plais aux filles qui décident de me garder à leurs côtés. Ai-je brillé comparé aux autres candidats ?

Rétrospectivement, je pense surtout que les prostituées m'ont senti des leurs : peut-être une indifférenceà la pénibilité des tâches, une capacité à passer de rôle en rôle sans états d'âme, à changer de fonction comme de draps, quelque chose comme ça. »

« Derrière le simulacre d'amour, on reconnaît nos propres abîmes. Mais aussi une lueur, portée par l'étrange poésie du texte, dont la profondeur nous éclaire : les sous-marins, comme les hommes, finissent toujours par refaire surface. » (Erwan Desplanques, Télérama, 4 Septembre 2008)