Biographie

Rayyane TABET

© Douglas Friedman

Sélectionné par Lorenzo Giusti

Rayyane Tabet (né en 1983 à Achkout, au Liban) vit et travaille à Beyrouth. Il est titulaire d’une Licence d’Architecture de la Cooper Union de New York, et d’un Master de Beaux-Arts de l’Université de Californie à San Diego.

Il a réalisé des spectacles en solo à la Fondazione Antonio Dalle Nogare à Bolzano (2018) ; Kunstverein à Hambourg (2017), daadgalerie de Berlin (2017), le centre Witte de With d’Art Contemporain de Rotterdam (2017), le Museo Marino Marini de Florence (2016) et le TROUW d’Amsterdam (2014). Son œuvre a été exposée à la 21ème Biennale de Sydney (2018), la 15ème Biennale d’Istanbul (2017), la 32ème Biennale de São Paulo (2016), la 6ème Biennale de Marrakech (2016), les 10ème & 12ème Biennale de Sharjah (2011 & 2015), la 55ème Biennale de Venise (2013), et la 2nde Triennale du Nouveau Musée (2012). Il est le lauréat du Prix de l’Artiste émergent de la Biennale de Sharjah (2011), du Prix du Jury de l’Art de la Génération Future (2012) et le Prix du Abraaj Group Art (2013).

Oeuvre(s)

" Fragments (2016-en cours) "

Courtesy of the artist and Sfeir-Semler Gallery Beirut/Hamburg

FRAGMENTS, de Rayyanne Tabet, a été nommé par Lorenzo Giusti, Directeur de GAMeC à Bergame. Ce projet, a été initié en 2016, et il a évolue au travers de multiples présentations dans le monde, centré sur les fouilles archéologiques de Max von Oppenheim de Tell Halaf et les destructions d’un grand nombre de découvertes qui ont suivies. “ En 1929, l’arrière-grand-père de Tabet, Faik Borkhoche, a été nommé par les autorités dirigeantes du Mandat Français stationnées à Beyrouth tel que le secrétaire de von Oppenheim pour collecter des informations sur les fouilles où ce dernier conduisait dans le village de Tell Halaf en Syrie. Cette rencontre conduit Tabet à dévoiler une histoire qui relie sa famille à des personnages historiques. Il soulève des questions sur la survie des héritages, la préservation des objets historiques, l’appropriation culturelle, les pratiques muséologiques, et des mouvements migratoires.”