Le compositeur-chef d'orchestre Francisco Coll a trouvé des défenseurs dans les plus grands orchestres et ensembles du monde, dont l'Orchestre Philharmonique du Luxembourg, LA Philharmonic, le City of Birmingham Symphony Orchestra, le Lucerne Symphony Orchestra et l'Ensemble Modern. Sa musique a été entendue dans les festivals d'Aldeburgh, Aix et Aspen aux BBC Proms, Verbier et Tanglewood. Son oeuvre est interprétée par des instrumentistes de premier plan, dont Patricia Kopatchinskaja, Sol Gabetta, Augustin Hadelich et Cuarteto Casals.
Francisco Coll a étudié aux conservatoires de Valence et de Madrid avant de s'installer à Londres pour travailler avec Thomas Adès (son seul élève à ce jour) et avec Richard Baker à la Guildhall School of Music and Drama.
Le premier concert de Coll, en 2012, programme en création Hidd'n Blue, par le London Symphony Orchestra qui sera repris par le SWR Sinfonieorchester, le Münchner Philharmoniker et le Cincinnati Symphony. Son opéra de chambre Café Kafka (2014), sur un texte de Meredith Oakes, a été créé par Aldeburgh Music, Opera North et le Royal Opera, Covent Garden, et a depuis été produit au Palau de les Arts de Valence.
En 2016, Coll fait ses débuts aux BBC Proms avec les Quatre miniatures ibériques pour violon et orchestre de chambre, dirigés par Thomas Adès. La même année, Mural est créé par l'Orchestre Philharmonique du Luxembourg sous la direction de Gustavo Gimeno, qui est devenu l'un des plus fervents partisans de Coll. Turia, un concerto pour guitare et sept instrumentistes est créé en 2017 par Jacob Kellerman et Norrbotten NEO sous la direction de Christian Karlsen ; une version pour guitare et orchestre de chambre a reçu sa première représentation en 2021 au Uppsala International Guitar Festival.
En 2018-2019, Coll est compositeur en résidence auprès de Camerata Bern, une collaboration ayant donnant lieu à la création du Double Concerto Les Plaisirs Illuminés (sorti sur Alpha en 2021, il remporte le prix du concerto du BBC Music Magazine) avec Patricia Kopatchinskaja et Sol Gabetta comme solistes et le compositeur lui-même à la direction. Un concerto pour violon pour Kopatchinskaja, commandé par l'Orchestre Philharmonique du Luxembourg, le London Symphony Orchestra, le Seattle Symphony, le NTR ZaterdagMatinee et le Bamberger Symphoniker, est également créé en février 2020.
2022 voit la création de plusieurs de ses œuvres : Elysian, par the Toronto Symphony Orchestra, Piano Trio par le Trio Isimsiz et Cello Concerto pour Sol Gabetta et l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Il aura également dirigé l’Orchestre de Valencia pour son œuvre Lilith.
En 2019, il est le premier compositeur à recevoir un International Classical Music Award (ICMA). En 2022, il en reçoit deux autres : le prix Orchestra et le prix Musique Contemporaine pour le disque portrait de ses œuvres orchestrales, enregistré par Pentatone, sous la direction de Gustavo Gimeno. Coll a dirigé sa propre musique lors de la cérémonie de remise des prix ICMA cette année-là.
WORLD PREMIERE
12/4/12 : Auditoro de Torrevieja, Spain. Nicolas Hodges, piano, Valencia Youth Orchestra, dir. Manuel Galduf.
NOTES
In this work for piano and orchestra I tried to evoke my concerns and social preoccupations in a sonic environment. The main material of the work is a Spanish folk dance, specifically a Zortziko, but this is fragmented, rarely appearing on the surface of the piece. The work begins with a ruthless energy, half bewildered, evoking the current social leader, but the mass following this hero soon finds itself immersed in existential uncertainty. The superficial and deep merge into the same space creating something old and deformed that in the end acquires energy by structural cohesion, and the different motives present themselves in an almost dreamlike way. Thus the pianist takes on the role of a leader in what could be a modern mass culture, rather than soloistic character traditionally associated with the concerto form. The piece has an open ending. This doesn’t give answers, it only poses questions, and says ‘I’m not saying nothing.’
Francisco Coll