Dans Vie secrète (1998), Quignard s'enfonce un peu plus dans le silence : le langage, voilà l'ennemi. Il définit d'ailleurs son livre comme "le conte des lèvres mordues". A michemin entre les Petits Traités et Le Sexe et l'Effroi (méditation libre sur la sexualité dans la Rome antique), Vie secrète nous confie des choses étranges et brutales sur l'amour et la solitude. "Ce livre est sans doute le sommet de l'art de Pascal Quignard, une des plus singulières méditations, après Stendhal, sur l'amour" (Vincent Landel).