Justin Weiss is a composer and conductor whose music has been described as “lush, colorful” (Cleveland Classical) and full of “rustling energy” (Hyde Park Herald). His music explores the perception of time, energy, and transformation through collective textural play and melodically driven lyricism, immersing the listener in dramatic and vibrant sonic worlds. Much of Justin’s recent work has been focused on the translation and abstraction of visual arts and visual elements into sound.
Justin’s work has been recognized with a Charles Ives Scholarship from the American Academy of Arts and Letters, the League of Composers/ISCM Prize, the Prix Langage Musical from Les Écoles d’Art Américaines de Fontainebleau, the Walter E. Aschaffenburg Prize for Composition and awards and recognitions from institutions including ASCAP, Society of Composers, Inc., The American Prize, Tribeca New Music, YoungArts, and Encore Wind Ensemble. Justin will be a Composition Fellow at the Aspen Music Festival and School for the summer of 2025.
Justin’s music has been performed internationally by ensembles and musicians including Civic Orchestra of Chicago, Cleveland Chamber Symphony, Albany Symphony, Quatuor Diotima, Grossman Ensemble, TAK Ensemble, ~Nois Saxophone Quartet, Ekmeles Vocal Ensemble, Sandbox Percussion Quartet, Vertixe Sonora, VICE Ensemble, CHROMA Ensemble, Constantinides New Music Ensemble, Oberlin Contemporary Music Ensemble, Encore Wind Ensemble, Colin Currie, Huw Watkins, and Michael Foyle. Justin’s music has been presented at many festivals and conferences including Constellation Chicago, DiMenna Center, Ear Taxi Festival, North American Saxophone Alliance, Fontainebleau (FR), CHIMEFest, Red Note Music Festival, CAMPGround, VIPA (SP), and soundSCAPE (IT).
In addition to composing, Justin is an avid conductor, particularly in the realm of new music. He is the co-artistic/executive director and conductor for the new Chicago-based contemporary music ensemble, Mycelium New Music. He was previously the conductor of the University of Chicago New Music Ensemble and co-director of the Montclair State University New Music Ensemble. He has led performances with VICE Ensemble, Oberlin Sinfonietta and Contemporary Music Ensemble, and soundSCAPE Sinfonietta, and has premiered dozens of new works internationally. Justin studied conducting with Tim Weiss and Sian Edwards.
Justin studied at Oberlin Conservatory of Music and the Royal Academy of Music in London, where he was the recipient of the Dr. Mosco Carner Scholarship. Justin holds a PhD in Music Composition from the University of Chicago, where he studied with Augusta Read Thomas. Beginning Fall 2025, Justin will be a Visiting Assistant Professor at the Oberlin Conservatory of Music.
J'ai récemment été fasciné par le travail de l'artiste expressionniste abstrait relativement inconnu, Norman Lewis. … J’ai découvert l'œuvre de Lewis, Multitudes, nichée dans un coin de l'aile « Art of the Americas » de l'Art Institute of Chicago et j'ai immédiatement été séduit par la superposition de lignes irrégulières et de formes angulaires de belles teintes, dans un champ de couleurs fondantes.
Dans cette œuvre de Lewis comme dans bien d’autres, une illusion quasi-optique se forme ; lorsqu'on tente de se concentrer soit sur les teintes, soit sur les lignes, l'autre est en fait encore plus étirée. C’est comme si les lignes étaient en relief des ombres et les ombres étaient en relief des lignes.
Le titre du tableau de Lewis vient des Songs of Myself de Walt Whitman : « Dois-je me contredire ? / Très bien alors je me contredis,/ Je suis grand, je contiens des multitudes. »
Dans cette œuvre, je me suis inspiré à la fois des idées de lignes et d'ombres contrastées et superposées ainsi que de l'équilibre du premier plan et de l'arrière-plan, tous deux présents dans mon expérience de la peinture. Il y a des moments de formes mélodiques multiples qui forment à la fois une ombre et une mélodie composite ; des articulations contre la forme mélodique ; des mélodies linéaires s'étirant dans un champ harmonique mais activées en surface ; ou encore un focus sur les mélodies anguleuses tandis qu'un mouvement macro-harmonique évolue plus lentement en arrière-plan. En ayant des sections qui attirent l'attention sur certains éléments de premier plan/arrière-plan et sur les dichotomies irrégulières/teintes de la peinture, j'essaie de créer ma propre « multitude » d'expériences qui découleraient toutes d'une idée centrale et connectée.
Justin Weiss (traduit de l’anglais)
Through depths and shadows poursuit une exploration récente de la relation entre la musique et les arts visuels. Through depths and shadows a été inspirée par une œuvre fascinante et atypique de Jackson Pollock, The Deep, que j'ai récemment vue au Centre Pompidou à Paris. Contrairement à nombre de ses « drip paintings » athlétiques et excités, celui-ci semble avoir une énergie beaucoup plus mesurée et plus lente. La peinture semble superposer de grandes étendues de couleurs sur la toile, tout en conservant des lignes, des gestes et des formes distincts, permettant aux différentes couleurs de se faire connaître ou de se dissimuler en fonction des autres couleurs présentes. Mon expérience de cette œuvre a été très différente de ce que je ressens habituellement avec Pollock ; plutôt que d'avoir un mouvement dynamique et vibrant à travers le tableau, j'avais l'impression d'être continuellement aspiré dans le tableau et d'essayer de me retrouver dans les couches de la « profondeur ». Regarder ce tableau est devenu une expérience d'exploration et de découverte continues. Through depths and shadows n'est pas une représentation littérale du tableau mais une abstraction des matériaux de Pollock - ses modes de superposition, ses gouttes sporadiques et son dévoilement progressif - et de mon expérience de recherche continue dans les ombres et les sous-couches du tableau. Through depths and shadows a été écrit avec admiration pour l'incroyable virtoisi de l'Ensemble Grossman.