Biographie

Jean-Paul Agosti, né à Paris le 17 août 1948, fils aîné de Paul et Jeanne Fac­chetti, ma­ni­feste très tôt sa vo­ca­tion de peintre et rentre à l’École des Beaux-Arts de Paris, près du Stu­dio Fac­chetti, rue de Lille. Il est élève du peintre André Chas­tel, ar­tiste de l’École de Paris, s’in­té­resse à la li­tho­gra­phie et dans le même temps est pré­sent au­près de son père ap­por­tant sa col­la­bo­ra­tion à la ga­le­rie.

A l’époque, les amis d’Agosti ont pour nom Phi­lippe Stark, Gé­rard Ga­rouste,Fas­sia­nos. Il reste aussi très proche de son deuxième frère Yves, lui aussi jeune ar­tiste, qui ma­ni­feste des dons cer­tains pour la pho­to­gra­phie et la mu­sique. Mais cette com­pli­cité pren­dra mal­heu­reu­se­ment fin en 1970 quand Yves trou­vera ac­ci­den­tel­le­ment la mort. C’est dans les an­nées 1974 qu’Agosti entre vé­ri­ta­ble­ment en pein­ture, année où la ga­le­rie dé­mé­nage rue des Saints-Pères.

Paul Fac­chetti fait appel à l’oc­ca­sion du ré­agen­ce­ment de ce nou­veau lieu à l’ar­chi­tecte Carlo Scarpa, qui réa­li­sera des tra­vaux co­los­saux qui pren­dront deux ans avant de don­ner une ga­le­rie spa­cieuse tout en marbre et en alu­mi­nium.

A ce mo­ment-là, ce qui in­té­resse Agosti c’est l’ar­chi­tec­ture du jar­din avec les pro­blèmes de li­mites dans l’es­pace que cela pose à sa dé­marche plas­tique. Agosti a tou­jours été fas­ciné par la na­ture, cela vient peut-être de sa pe­tite en­fance, lorsque toute la fa­mille al­lait à la cam­pagne vi­si­ter ses grands-pa­rents à Bièvre et à Vitré en Bre­tagne, ville d’ori­gine de sa mère, Jeanne Vé­tillard. Il fait en 1975 une ex­po­si­tion à la Ga­le­rie Rae­ber de Lu­cerne, en Suisse, in­ti­tu­lée Ob­jets d’es­pace, avec un pre­mier ca­ta­logue ac­com­pa­gné d’une pré­face de Ri­chard Du­cous­set : « L’idée d’ob­jet existe. elle est pure et par­faite.

L’ob­jet, lui-même, existe et se dé­ve­loppe dans l’es­pace. Sa re­pré­sen­ta­tion existe sur une toile ou un pa­pier, troi­sième temps de l’ob­jet. Entre ces trois états un dé­ca­lage sub­til s’in­si­nue qui nous fait bas­cu­ler de l’image à l’ima­gi­naire et trompe l’in­tel­lect pour fé­con­der l’es­prit poé­tique »

Source : https://jeanpaul-agosti.fr/biographie/

Œuvre

Les soixante treize jardins

Grand Prix de S.A.S. le Prince Souverain Rainier III