En 1998, Andreï Makine publie Le Crime d’Olga Arbélina et en 2000 Requiem pour l’Est, roman d'amour cerné par la mort, où l'écrivain rend hommage à une Russie qui, par ses tourments, n'a cessé d'exacerber l'âme de son peuple.
En 2001, il reçoit le Grand Prix RTL / LIRE pour La musique d’une vie, roman court, contre l'attente. Tout y est intériorisé, comme des sentiments restés trop longtemps emprisonnés pour pouvoir jamais s’épanouir au grand jour.
Revenant à une inspiration plus autobiographique, Makine nous livre en 2003 La Terre et le ciel de Jacques Dorme, roman foisonnant entre légende et carnet intime où éclate une nouvelle fois son amour de la langue française.
En 2004, Andreï Makine fait paraître La femme qui attendait. « Véra est l’un de ces êtres que Dostoïevski appelait « héros de l’extrême ». Engagés à corps perdu dans leur quête spirituelle ou amoureuse, ils se débattent à la limite de la folie mais aussi de la vérité souveraine. Celle, charnelle, et cosmique, qui exprime le dense mystère de leur vie, si humble d’apparence.
La folie de Véra est d’attendre l’homme qu’elle aime, de refuser l’oubli, d’arracher à la solitude les âmes abandonnées par ceux qui préfèrent oublier. Mais surtout de garder l’espérance. Malgré tout. » (4ème de couverture)