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Œuvres

Magnus

Roman

Avec Magnus (2005, Prix Goncourt des Lycéens) Sylvie Germain signe un roman « énigmatique comme l’écho, ou comme les images inversées d’un miroir à deux faces, fuyant et volatile comme les confins de la mémoire. » (A. Paoli, lemonde.fr). Magnus est un petit Allemand qui a pris le nom de son inséparable ours en peluche. Né au début de la seconde guerre mondiale, il admire son père, médecin, jusqu’au jour où il découvre que ce père adoré est en réalité bourreau dans les camps de la mort, puis qu'il n'est pas son vrai père. Magnus qui n'a connu que le mensonge tente de se construire, de recoller les morceaux. On le suit, dans cette quête identitaire, dans cette quête de la mémoire qui durera toute sa vie. « Roman de formation, Magnus est une superbe partition, savamment orchestrée autour de « Fragments » numérotés. Eux-mêmes encadrés de « Nodules »,   d’ «Echos », de « Résonances », de « Séquences »… qui sont autant de facettes de ce récit-miroir. (…)
L’ensemble de cette architecture est construit sur une double tension qui se joue d’un volet à l’autre de la mémoire. Des efforts entrepris pour en reconstituer des pans entiers disparus et tenter d’en conjurer les béances obsédantes. Puis, les efforts inverses, qui consistent à vouloir tout oublier, tout effacer. Jusqu’à l’existence même. » (A. Paoli, id)
 

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