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Œuvre

Une vie divine

Editions Gallimard

Erudition toujours avec Une vie divine (2006). Le narrateur, professeur de philosophie, s’est vu confier la tâche de réfléchir à une philosophie mondiale qui n’exclurait pas la dimension religieuse de l’humanité. Au fil de ses recherches et de ses discussions avec les deux femmes de sa vie (l’une cérébrale et l’autre frivole) il découvre qu’un seul penseur se montre assez solide pour fonder un projet de philosophie mondiale : Nietzsche. Mais un Nietzsche débarrassé de ses oripeaux, « ni fou, ni facho, mais enchanteur », bref, un «Nietzsche terriblement sollersien » (P. Besson, Marianne n°79).

Avec ce roman, Philippe Sollers s’élève contre le nihilisme contemporain – littérature de l’impasse, du malheur et de la mélancolie - auquel il oppose des promesses de vie et de bonheur.

Livre politique et roman philosophique, Une vie divine est un texte grave et drôle sur la possibilité, non pas d’une île, mais d’être heureux. Nietzsche contre Schopenhauer. L’éloge de la joie contre la tristesse et le défaitisme ambiant.