Composer, oboist, music curator.
Maxim was born in 1981 in Kyiv. He graduated from the National Music Academy of Ukraine as an oboist (2005) and as a composer (2009) and from the Hochschule für Musik und Tanz Köln as a composer (class of Johannes Schöllhorn, 2016). He took part in International Young Composers Academy in Tchaikovsky city (2013), and reading sessions by Ensemble MusikFabrik. He is the winner of the national competitions Gradus ad Parnassum (Kyiv, 2000), Step to the Left (Saint Petersburg, 2012) and III Prize on Vareler Komponistenpreis (Oldenburg, 2015).
He took part as the performer in many Ukrainian and foreign festivals and master courses: historically informed performance with Freiburg Baroque Orchestra (2007) and contemporary music with Ensemble Recherché (2007, 2008), Internationale Ferienkurse für Neue Musik Darmstadt (2010), impuls academy (Graz, 2011), Per suonare l'oboe (Freiburg, 2011).
As a solo-oboist played with orchestras Kyiv soloists, Musica Camerata, Russische Kammerphilharmonie St. Petersburg. Together with the Ukho Ensemble he realized the Ukrainian premiere of the concert for oboe No.2 by Luca Francesconi, as also ensemble pieces by P.Boulez, S.Gervasoni, B.Ferneyhough, L.Berio, G. Kurtag and many others.
Maxim took part in master classes in Montepulciano (Italy, 2015) under direction of Johannes Schöllhorn, Florence Millet and Werner Dickel as an oboist, a composer and a conductor.
He was a participant of the Kyiv conductor master classes under the guidance of Luigi Gaggiero (2016).
His music has been performed at the international festivals : MATA-Festival (New York), Summer New Music Courses in Darmstadt (Darmstadt), New Talents (Cologne), Donaueschinger Musiktage, Warsaw Autumn (Warsaw), World Music Days (Leuven), Other space (Moscow), Gogolfest (Kyiv), Contrasts (Lviv), Randfestspiele (Zepernick) etc.
Among the performers of his music are Ensemble MusikFabrik (Cologne), Ascolta (Stuttgart), Lions Gate Trio (U.S. und Europe), Neo Quartet (Gdansk), Ukho Ensemble (Kyiv) , the National Symphony Orchestra of Ukraine (Kyiv), Kyiv Chamber Orchestra (Kyiv), Syrinx Flute Quartet (Moscow), Ensemble Nostri Temporis (Kyiv), GAM-Ensemble (Moscow), Moscow Contemporary Music Ensemble (Moscow), Vladislav Pesin (Moscow), Ian Pace (London), Helen Beldsoe (Cologne), Hayk Melikyan (Yerevan).
Since 2015 he is the solo-oboist of the Ukho Ensemble for contemporary music (Kyiv).
Co-founder of Ensemble Nostri Temporis and founder of the ensemble of ancient music Luna Ensemble, co-founder and curator of art space KORA Art-Cube. Gogolfest music curator (2017).
(prélude et scène finale de l’Opéra « Espenbaum »)
> Commande de Ukho Music Agency
> Création le 5 octobre 2019 à la Maison de la Radio Ukrainienne, à Kiev par Kyiv Symphony Orchestra, dir. Luigi Gaggero
Prelude et Espenbaum sont deux morceaux tirés de mon opéra, respectivement son prélude et sa scène finale. Ils représentent dans une certaine mesure une rétrospective de mon parcours créatif, de ses tout débuts à aujourd’hui. J’ai commencé à travailler sur Prelude en 2003, alors que j’étais encore en études. À cette époque, cette pièce devait faire partie d’une cantate, sur des textes de Tristan Tzara. J’ai repris mon écriture quinze ans plus tard, pour le transformer en prélude à mon opéra. C’est une manœuvre assez risquée, car le style du morceau ne correspondait plus au style que j’avais adopté au moment de la création de l’opéra. Pourtant, cela m’a aidé à identifier les caractéristiques de mon œuvre qui n’ont pas changé et qui constituent ma nature artistique profonde. Bien que j’aie dû apporter d’importantes modifications à Prelude, on peut toujours y retrouver des traits de ma jeunesse, parfois de la naïveté, des créations romantiques, qui comptaient beaucoup pour moi.
Espenbaum est la scène finale de l’opéra, écrite sur des textes de Paul Celan. Dans l’intrigue, cette scène marque le moment où le protagoniste raconte son enfance, ses problèmes non résolus et ses erreurs. Il s’épanche sur sa peine et son désespoir dus à l’impossibilité de se réconcilier avec son passé et accumulés durant ses années d’errance. À la fin de cette scène, le protagoniste saute d’un pont.
L’opéra Espenbaum raconte la recherche de son identité et de sa place dans le monde. Je fais, pour ainsi dire, don de cette œuvre à mon pays natal, car j’ai enfin compris que c’était mon pays, après avoir vécu longtemps loin de lui.