En janvier 2002, il publie son deuxième roman, L’éternité n’est pas de trop, « une sorte de « Prince de Clèves » en palanquin, qui retentit de tous les grands récits d’amours absolues » (V. Landel).
Comme dans Le dit de Tianyi, L’Eternité n’est pas de trop conte l’histoire d’une passion entre un homme et une femme, passion miniaturisée par le tumulte des événements et transfigurée par le féminin, car « ce qu’il y a de plus beau dans la création artistique c’est justement cette part féminine, cette musique qui n’en finit pas de chanter ». L’Eternité n’est pas de trop est un roman d’envoûtement et de vérité, le récit d’une passion - celle d’un Tristan et Iseult chinois avec ses codes et ses interdits aussi précis que stricts - qui n’est pas seulement affaire de coeur et des sens, mais engage toute la dimension spirituelle de l’être, ouvrant sur le mystère de l’univers et le transfigurant. François Cheng vient de recevoir le Grand Prix de la Francophonie de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre.